vendredi 19 octobre 2012

Prendre de la HAUTEUR

Il faut parfois prendre de la hauteur pour se rendre compte que l'on est tout petit. Certes, nous n'avons pas été aussi haut que Felix Baumgartner , mais il nous a suffit d'une ballade sur le Monte Pellegrino pour nous ressourcer un peu, prendre le plein d'air frais et de pommes de pin, de terre et de plante.


J'ai commencé par prendre un peu de hauteur en m'aventurant au sommet du campanile de l'Eglise San Giovanni degli Ermiti (Saint Jean des Ermites). Je dis en "m'aventurant" car j'ai du mettre un casque de travailleur pour monter l'escalier en colimaçon qui menait au clocher. Au début je trouvais ça un peu tiré par les cheveux, mais après m'être bien cognée la tête deux trois fois j'étais ravie de l'avoir sur le crâne :).                                                                                                 Les toits rouges arrondis sont une particularité de Palerme, d'ailleurs il existe une autre église qui fait la renommée de la ville : Marto San Cataldo, devant laquelle je passe tous les jours pour aller au travail, mais qui est malheureusement en travaux en ce moment. Cette architecture est typique du style arabo-normand qui a influencé la Sicile pendant des années.
Quoiqu'il en soit, me voici au sommet du campanile des Ermites, devant moi, une vue magnifique sur les toits de Palerme, sur le jardin de l'église à deux pas, sur le Monte Pellegrino, sur la cathédrale ou encore sur la mer à ma droite. 




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__________________MONTE PELLEGRINO_________________


La pluie ne nous arrête pas ! Dimanche après midi nous avons bravé vents et marées pour aller sur le Mont Pellegrino, à 20 min en bus de Palerme. Le soleil a pointé du nez une fois que l'on est arrivé en haut. Sans doute une grâce de Santa Rosalia qui nous attendait patiemment dans sa caverne.

La Caverne de Santa Rosalia, patronne de Palerme qui a passé la moitié de sa vie enfermée dans une caverne, et qui a, dit-on, guérit de nombreux malades de la peste. C'est dans cette caverne qu'ont été retrouvé les os de Rosalia.

Bien que je n'y sois jamais allée, cette ambiance m'a fait pensé à Lourdes, beaucoup de touristes et d'italiens qui venaient par curiosité mais aussi surtout pour prier et offrir des présents à la Sainte. 


Mariel, Orestes, Anu, un vieil homme sicilien qui a bien voulu poser avec nous devant le drapeau européen !




Un des nombreeeeux petits milles-papattes noirs que l'on a croisé sur notre chemin. Et vous saviez quand Estonien on ne dit pas "mille pattes" mais "cents pattes" ?!


Léa, Onur, Anu, Orestes, Mariel, moi.

2 commentaires:

  1. Désolé soeur, mais une seule question me vient à l'esprit après avoir lu ton (bel) article ; les chenilles italiennes sont-elles différentes de leurs accolytes françaises?
    loul.
    BIbi

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  2. Elles sont italiennes ^^! Mais figure toi qu'en estonien, on ne dit pas "mille pattes" mais on dit "cent pattes" !!

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